Vai al contenuto
IGNORED

Francia: strani oggetti in una fattoria romana


Risposte migliori

Inviato
 
Les fouilles archéologiques réalisées en 2019 et 2020 sur les communes de Méaulte et Bécordel-Bécourt (Somme), à l’est d’Albert, en bordure de l’aéroport Amiens-Henry Potez, ont concerné trois sites dont les périodes chronologiques s’échelonnent entre le Néolithique et la période contemporaine. Le projet d'extension de la ZAC du Coquelicot constitue la deuxième tranche de 34 ha d’une zone d’activité qui en totalise près de 90 ha, et même 210 ha si l’on ajoute la plateforme aéro-industrielle voisine. En 2005 puis en 2010, les équipes de l’Inrap avaient mené plusieurs campagnes de fouille sur ces emprises.
La partie nord-est du département de la Somme est mal connue sur le plan archéologique car peu soumisse à la pression des aménagements. Les différentes opérations de fouille livrent une vision inédite de ce secteur grâce aux superficies étudiées et aux périodes chronologiques variées qui sont rencontrées.
Méaulte 2

Vue aérienne du site de la fouille archéologique de Méaulte.

© Maxence Toubin (drone), Inrap


Les premières traces d’occupation

Les occupations du Néolithique et de l’âge du Bronze constituent une découverte peu commune pour ce secteur de la Picardie. Protégés par des colluvions, des fosses et de trous de poteau ont livré des plans des constructions en bois sur poteaux correspondant à un habitat. Des céramiques et des outils en silex taillé retrouvés dans les comblements des structures confirment une implantation pérenne dès ces périodes. De nombreux pesons de métiers à tisser démontrent une activité textile dès le Néolithique final. Certaines pièces rares de l’âge du Bronze ne trouvent de comparaison qu’en Angleterre et suggèrent des relations outre-Manche.

Plateforme aéro-industrielle de Haute-Picardie

Pesons provenant de l'un des sites du Néolithique ; poids en céramique servant à tendre, sur le métier à tisser, les fils de trame verticaux (10 à 11 cm de haut)
© S. Lancelot/Inrap.


Soixante mètres plus à l’ouest, sur un léger promontoire de craie, vient s’installer un monument funéraire de 9 m de diamètre daté du premier âge du Fer. Une nécropole laténienne de six tombes datées de La Tène C2/D1 a été découverte à proximité. Elle est contemporaine d’une autre nécropole fouillée en 2005 sur la plateforme aéro-industrielle. Les tombes à incinération ont été découvertes le long d’un fossé (d’enclos ?), creusées dans la craie. Des vases accompagnent les défunts dans leur tombe avec quelques offrandes animales.

Méaulte 18

Vue de la tombe 939.

© Nathalie Soupart, Inrap



Une ferme romaine bien équipée

Une ferme romaine s’installe au Ier s après J.-C. sur un versant exposé au nord. L’établissement est ceinturé par un fossé. En son sein, des fossés de petits gabarits délimitent des espaces construits (greniers, grange), des zones dépotoirs et des aires de pacage. Trois états successifs ont été mis en évidence, avec un agrandissement de la superficie de la ferme à chaque fois. Dans le dernier état, l’usage de blocs de craie pour les maçonneries est attesté. Le long du fossé bordier sud, une construction sur poteaux domine l’ensemble de l’exploitation. Une cave maçonnée y est intégrée.

Méaulte 10
 
 
Méaulte 8
 
 
Méaulte 13
 
 
Méaulte 12
 
 
Méaulte 11
 
 
Méaulte 5
 
 

Dans la cour située sur le devant de la demeure, des fours culinaires en batterie côtoient des fosses dépotoirs. A l’extérieur de l’enclos, une batterie de structures de combustion qui a servi à produire du charbon de bois occupe l’espace méridional. Deux fours culinaires de plus grandes dimensions prennent place à l’intérieur et à l’extérieur de l’enclos. Ils ont subi plusieurs phases de réfections avec des soles de tessons superposées, confirmant ainsi leurs utilisations sur une longue période.

Méaulte 9

Un poids ou contrepoids en grès témoigne d’une activité de chaudronnerie.

© Stéphane Lancelot, Inrap


Une étonnante sépulture isolée du IVe siècle

Une inhumation datée du IVe siècle a été mise au jour dans la cour de la ferme romaine. Creusée dans les niveaux dépotoirs recouvrant la cour, cette tombe est isolée. La découverte d’inhumations tardives n’est pas rare, mais il s’agit en général de petites nécropoles de 10 à 15 tombes regroupées en bordure d’un axe de circulation. Ce n’est pas ce cas ici. L’unique sépulture contient un individu, probablement de sexe féminin, enseveli dans un cercueil en bois (les clous de coffrage en sont la preuve) avec un collier de perles de verre autour du cou, deux bracelets au bras gauche (l’un torsadé en jais, l’autre en bronze), une bague et un vase posé à ses pieds.

Méaulte 14
 
 
Méaulte 15
 
 
Méaulte 16
 
 
Méaulte 17

Le mobilier de la tombe, ensemble de perles en jais.

© Stéphane Lancelot, Inrap



Le premier four de potier romain au nord de Samarobriva

La découverte d’un four de potier de la fin du Ier s-IIe siècle après J.-C. en périphérie de l’occupation principale est la seconde surprise de cette fouille. Le four de potier est situé, dans l’emprise de fouille du site Néolithique/Bronze. Il est positionné dans un espace délimité par un petit enclos fossoyé de forme quadrangulaire. Le four est simple, creusé dans le limon et muni de deux fosses de travail attenantes. Des vases ont été retrouvés sur le plateau (sole), d’autres ont été jetés dans les fosses adjacentes (témoins d’une dernière cuisson ?).

Méaulte 7
 
 
Méaulte 7
 
 
Méaulte 4
 
 

Contemporain de l’occupation de la ferme, il a servi à produire des céramiques communes. L’identification de la production permettra à terme de la comparer avec la céramique recueillie sur d’autres fouilles pour en préciser la chronologie (des prélèvements en vue d’une datation archéomagnétique ont été réalisés). Cette découverte constitue un nouveau maillon dans la chaine de connaissances des aires de production et de diffusion des fours de potiers et ainsi de mieux connaître les relations commerciales qui existaient entre la capitale de cité ambienne (Amiens) et les zones rurales environnantes.

Un camp militaire de la première guerre mondiale

Les vestiges de plusieurs constructions (maisons enterrées) ont été découverts alignés le long d’un axe de circulation menant à Albert. Ce camp de repos, connu par les archives conservées à l’Historial de Péronne, était positionné à l’arrière des lignes de front, à proximité de l’aérodrome d’Albert/Méaulte situé sous l’actuelle usine Stelia. Plusieurs fosses attenantes ont servi de dépotoirs, d’autres comportent des traces de cuvelage en bois (latrines ?). Le nombre important d’impacts d’obus, ainsi que les cafuts retrouvés prouvent que cette position de repli a fait l’objet de nombreuses attaques aériennes.

https://www.inrap.fr/une-nouvelle-vision-du-terroir-de-meaulte-travers-l-archeologie-somme-17866

inrap-copertina-jpg.webp

Strani oggetti in una fattoria degli antichi romani. Cosa sono, di che materiale sono fatti a cosa servivano? Rispondono gli archeologi

inrap-copertina-1024x545.webp

Tra Méaulte e Bécordel-Bécourt, nella zona del comprensorio di Comuni francesi chiamato Pays du Coquelicot – il Paese di papaveri -, gli archeologi dell’Inrap hanno scoperto resti neolitici, gallici e gallo-romani, tra cui sepolture e una villa rurale romana. Lydie Bondiau (Inrap) e Colette Swinnen (Inrap) esamineranno i risultati di questo scavo in un settore poco conosciuto del dipartimento della Somme, sabato 23 marzo nel corso di una conferenza.
Méaulte è un comune di 1.346 abitanti situato nel dipartimento della Somme nella regione dell’Alta Francia. Confina con Bécordel-Bécourt Bécordel-Bécourt, un comune di 168 abitanti. Le scoperte sono avvenute in un punto di confine tra le due realtà territoriali.

Tra gli importanti reperti e contesti archeologici qui ritrovati, spicca una fattoria romana, circondata da un fossato – fondata nel I secolo d.C. e ampliata almeno un paio di volte- in cui si svolgevano anche attività artigianali, oltre che, naturalmente, il precipuo lavoro agricolo testimoniato da tettoie per il fieno e il bestiame e una cantina per la conservazione dei prodotti. Sono stati trovati alcuni forni per cuocere il pane o il cibo – dei quali due più ampi – un forno da vasaio con i cocci dell’ultimo giro di cottura della ceramica e segni di quella che doveva essere un’attività di calderaio, cioè un produttore di oggetti in lamiera di rame – pentole, contenitori, forme, decorazioni eccetera -. L’autosufficienza dell’unità produttiva è testimoniata anche dalla presenza di attività finalizzate alla produzione di carbone vegetale. Nel cortile dell’edificio rustico è stata portata alla luce anche una successiva tomba femminile del IV secolo, con corredo.

inrap-peso.png Un peso o contrappeso in arenaria testimonia l’attività di caldareria. © Stéphane Lancelot, Inrap

Il primo oggetto misterioso, che vediamo, nell’immagine — dal lato superiore e dal fianco –  è in arenaria ed è legato a un’attività di calderaio, cioè di costruttore di contenitori di rame. Probabilmente esso veniva utilizzata come forma per modellare i lamierini di rame e creare stampi? Per prodotti da forno o per burro e formaggi? Adattata, potrebbe essere stata utilizzata anche come contrappeso per telai.

“Nel cortile della fattoria romana è stata rinvenuta anche una sepoltura risalente al IV secolo .  – raccontano gli archeologi dell’Inrap – Scavata nei livelli dei rifiuti che ricoprono il cortile, questa tomba è isolata. Non è rara la scoperta di sepolture tarde isolate, ma si tratta generalmente di piccole necropoli di 10-15 tombe raggruppate ai margini di una strada di passaggio. Questo non è il caso, qui. L’unica sepoltura contiene un individuo, probabilmente di sesso femminile, sepolto in una bara di legno (ne sono prova i chiodi del cassero) con una collana di perle di vetro al collo, due braccialetti al braccio sinistro (uno intrecciato in giaietto, l’altro in bronzo), un anello e un vaso posti ai suoi piedi”.

inrap-perle-di-giaietto.png Gli arredi della tomba, un set di perle di giaietto. © Stéphane Lancelot, Inrap

Il secondo blocco di “reperti misteriosi” è stato trovato quindi nella tomba. Si tratta dei grani di giaietto, un mineraloide di origine vegetale. E’ una varietà di lignite, durezza 3-4 scala di Mohs, un materiale abbastanza tenero, di color nero brillante. Viene utilizzato in gioielleria per anelli, orecchini, braccialetti. Mediante un sistema di spazzolatura e pulitura acquisisce una brillantezza che non diminuisce col tempo. Il giaietto della zona asturiana di Villaviciosa – Spagna – è considerato, insieme a quello di Whitby, di qualità migliore. Nello Yorkshire, presso Whitby – appunto – esiste tuttora un’industria di lavorazione del giaietto ed un museo specializzato.
Altri depositi, in Europa, si trovano in Francia e in Germania.

https://stilearte.it/strani-oggetti-in-una-fattoria-degli-antichi-romani-cosa-sono-di-che-materiale-sono-fatti-e-a-cosa-servivano-rispondono-gli-archeologi/


Unisciti alla discussione

Puoi iniziare a scrivere subito, e completare la registrazione in un secondo momento. Se hai già un account, accedi al Forum con il tuo profilo utente..

Ospite
Rispondi a questa discussione...

×   Hai incollato il contenuto con la formattazione.   Rimuovere la formattazione

  Only 75 emoji are allowed.

×   Il tuo collegamento è stato incorporato automaticamente.   Mostra come un collegamento

×   Il tuo contenuto precedente è stato ripristinato..   Cancella editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

Caricamento...
×
  • Crea Nuovo...

Avviso Importante

Il presente sito fa uso di cookie. Si rinvia all'informativa estesa per ulteriori informazioni. La prosecuzione nella navigazione comporta l'accettazione dei cookie, dei Terms of Use e della Privacy Policy.